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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 17:34

La propriété privée c’est la guerre

Le nœud gordien de la condition humaine

Si tu veux la paix prépare la paix

 Version 1,004 - 2020/11/24

  1. Introduction

 

Ce n’est pas tant le fait que la propriété soit privée qui est directement facteur de guerre, que la nécessaire préservation des secrets qui entourent la propriété privée, notamment au niveau des secrets de fabrication, pour la production et au niveau de la défense pour les Etats.

Dès lors qu’il y a secrets, il y a mise en place de moyens de préserver les secrets et impossibilité de développer la transparence totale.

Plus les intérêts privés sont importants et plus les moyens nécessaires à leur protection le sont également. Plus les secrets permettent une grande disparité entre les populations et entre les Etats, et plus les forces nécessaires pour conserver ces disparités doivent être importantes en nombre  et dissuasives, notamment en usant de la violence.

Mais chacun sait également que s’il y a secret il y a obligatoirement la mise en œuvre de méthodes capables de découvrir les secrets des autres grâce à des moyens qui ne peuvent être légaux et qui impliquent donc des organismes et des méthodes qui sont cachés derrière des sociétés dont l’objet  officiel de leur création doit être légal.

Les hackers se sont spécialisés dans cette discipline informatique consistant à s’introduire dans les ordinateurs de particuliers ou d’entreprises en contournant les logiciels de protection.

En ce qui concerne les Etats, chacun sait qu’il existe des services secrets dont le rôle consiste à espionner les capacités des autres Etats, mais dont les méthodes ne sont pas forcément moralement acceptables.  Pour mémoire, l’attentat contre le Rainbow Warrior le 10 juillet 1985, commandité par le ministre de la défense, Charles Hernu, qui a couté la vie à Fernando Pereira, un photographe membre de l’équipage de Greenpeace.

Sous le prétexte de défendre les intérêts nationaux, vis-à-vis des autres pays, considérés comme des ennemis potentiels,  le monde politique se permet de prendre des décisions cachées à la population alors que les élus sont redevables au peuple de la position qu’ils occupent et devraient agir dans une totale transparence.

En réussissant à faire comprendre aux peuples du monde entier que leurs dirigeants utilisent le risque d’être soumis à la volonté d’autres pays, pour conserver leur pouvoir en privilégiant leurs intérêts personnels et ceux des entrepreneurs qui font fonctionner l’économie et leur permettent d’obtenir les financements qui leur sont nécessaires, on parviendra sans doute à les mobiliser, car ils verront une porte de sortie aux problèmes que pour la plupart  ils essaient de résoudre sans en trouver les moyens.

Si chacun prend conscience que le monde ne pourra jamais évoluer vers une amélioration prioritaire de la condition économique des plus nécessiteux tant que la société sera organisée autour du secret, alors nous avons une chance de réunir la majorité de la population autour d’un projet démocratique participatif qui remet en cause les mécanismes économiques qui doivent devenir eux aussi démocratiques en permettant aux entrepreneurs de développer leurs idées dans des entreprises qui appartiendront collectivement à tous.

Afin de ne pas faire peur, il faut préciser que si la propriété des outils de production sera collective, cela n’empêchera pas chacun d’être propriétaire de son logement ainsi que de l’ensemble des biens d’équipement leur semblant nécessaires dans leur vie quotidienne.

  1. Deux modèles de sociétés possibles.
    1. Une société de transparence totale et de non concurrence qui permet à chacun de pouvoir bénéficier de l’ensemble des innovations grâce au partage des connaissances et des gains de productivité. Ce partage au niveau international devrait mettre fin aux risques de guerre car les intérêts de l’ensemble de la population mondiale serait pris en compte et le partage des richesses réalisé entre tous les citoyens du monde.
    2. Une société protectrice des intérêts privés qui met chacun en concurrence avec tous les autres en créant des écarts de patrimoines et de revenus qui sont sans limites et qui conduisent aux aberrations de concentrations de la richesse chez une petite minorité d’individus au détriment d’une grande majorité d’individus qui n’ont plus les moyens de vivre mais uniquement de survivre, s’ils n’en meurent pas. Ce modèle est celui existant actuellement sur la planète et dont nous voyons au quotidien les aberrations.

Le modèle de protection des intérêts privés étant actuellement en œuvre, il est inutile de le présenter, car chacun, s’il veut bien se donner la peine de réfléchir, constate pour lui-même ou pour ceux qui vivent moins bien qu’eux, les conséquences désastreuses. Pour peu que l’on s’informe un minimum, on peut voir les désastres humains au niveau de la planète, notamment l’importante population qui souffre de malnutrition et le nombre d’enfants qui en .meurent chaque jour.

  1. Modèle de société transparente

Quand la majeure partie de la population aura compris qu’elle a intérêt à vivre dans une société totalement transparente, qui en partageant les richesses ne les appauvrit pas majoritairement, alors que la classe dominante actuelle devra réduire considérablement son patrimoine et ses revenus, elle choisira de remettre en cause le système inégalitaire actuel.

Contrairement à la logique actuelle qui dans le domaine de la santé conduit à organiser le système médical pour traiter les malades au lieu de mettre en place des politiques préventives afin de pouvoir soigner en vendant des médicaments qui enrichissent les laboratoires pharmaceutiques, le modèle proposé mettra tout en œuvre pour protéger la population, réduisant les coûts de santé, en limitant le nombre de personnes devant être traitées à long terme avec des médicaments.

Les autorisations d’utiliser des néonicotinoïdes montrent si l’on en avait besoin que les dirigeants se soucient plus de la bonne santé de l’économie globale que de celle de la population. Et qu’importe pour eux la santé de leurs concitoyens si pour les guérir leurs intérêts financiers personnels et ceux de leurs amis seront accrus considérablement grâce à la multiplication des traitements médicaux qui seront nécessaires.

    1. Répartition de la production

C’est au plus près des lieux de consommation que devront être mis en place les lieux de production. Grâce à la coopération mondiale, tous les brevets seront partagés. L’intérêt de déposer des brevets sera double. Permettre à leurs auteurs de recevoir une rémunération les récompensant de leurs recherches en fonction de l’intérêt qu’ils représentent et à la population de la planète de les utiliser gratuitement pour produire au plus près des lieux de consommation.

Contrairement à ce qui existe dans le système actuel la rémunération des auteurs de brevets sera limitée car elle ne servira pas à financer les frais de recherche qui l’auront été  grâce à de nouveaux organismes gérés démocratiquement. Ils auront permis aux entrepreneurs d’investir en réalisant des reconnaissances de dettes pour payer les salaires et acquérir les biens nécessaires dans la limite des plafonds qu’ils auront déterminés.

La taille des entreprises dépendra de la nécessité de satisfaire les besoins de la population située dans un rayon d’autant plus grand que les investissements seront importants pour réussir à produire les biens.

La règle d’or étant de limiter la taille des entreprises et de les répartir le plus possible afin de limiter les transports nécessaires pour la distribution des biens produits.

Dans un système de coopération, le but n’étant pas de concentrer les richesses dans les mains d’une petite minorité, la propriété des entreprises appartenant collectivement aux peuples, il devient impossible qu’une entreprise devienne la propriété d’un peuple externe.

Le seul intérêt de développer une entreprise locale dans un autre pays, est de permettre de répartir les coûts de recherche et de développement réalisé sur un territoire sur d’autres territoires qui pourront bénéficier des avancées technologiques et d’améliorer le pouvoir d’achat de l’ensemble des bénéficiaires.

  1. Gains liés à la nouvelle organisation économique et démocratique des populations.

                           

Si  par hypothèse l’on considère que l’organisation qui est proposée permet aux peuples de vivre en paix, on peut comprendre que tous les budgets utilisés actuellement aux divers armements seront réutilisés pour l’amélioration du pouvoir d’achat notamment des plus défavorisés.

De plus, si les investissements des entreprises deviennent la propriété collective de l’ensemble de la population, les gains importants seront réalisés car il ne sera plus nécessaire de verser des dividendes.

De plus, grâce au nouveau système de financement grâce aux reconnaissances de dettes, il n’y aura plus d’intérêts financiers à régler,

Merci aux spécialistes de bien vouloir chiffrer l’ensemble de ces gains afin de convaincre encore plus aisément la population qui douterait du bien fondé des propositions qui sont faites.

    1. Travaillez moins pour gagner autant ou plus

Le but de l’organisation économique n’est pas de donner du travail mais de distribuer du pouvoir d’achat. Le monde idéal serait celui ou la production serait totalement automatisée et dans lequel chacun pourrait obtenir les biens satisfaisant ses besoins. Chacun pourrait occuper sa vie en fonction de ses affinités sans avoir à se soucier de travailler pour obtenir des biens matériels.

L’impossibilité de passer du monde actuel  à ce monde pour le moment utopique, n’empêche pas d’imaginer de tout faire pour orienter l’organisation de la société dans ce but.

 L’automatisation de la production doit être réalisée à grande échelle afin de remplacer au maximum les travailleurs par des robots.

En réduisant les coûts de production, on accroit le pouvoir d’achat des consommateurs.

Tous les salariés privés d’emploi doivent être pris en charge par la collectivité chargée dans un premier temps de compenser leurs salaires par des indemnités identiques et le plus rapidement de les former pour partager les emplois existants qui devront être partagés grâce à une baisse du temps de travail.

  1. Phase intermédiaire

Ce sont les peuples qui devront imposer à leurs dirigeants de basculer vers une organisation de coopération avec les populations de tous les autres pays.

Il sera nécessaire de convaincre les populations de se mobiliser pour mettre en place l’organisation proposée.

Cette transition devrait pouvoir s’effectuer soit à l’occasion d’échéances électorales prévues, soit par une forte pression de la population  qui contraindrait les régimes en place à devancer les élections permettant de changer radicalement l’organisation de la société.

Avant de parvenir à faire en sorte que les peuples choisissent de mettre en place la nouvelle organisation de la société nous devons diffuser au peuple ce projet qui leur est proposé et auquel ils pourront adhérer.

  1. Conclusion

Le secret étant à l’origine de l’ensemble des conflits puisqu’il oppose les producteurs les uns aux autres, les Etats les uns aux autres, chacun cherchant à défendre ses intérêts au détriment des autres en préservant jalousement tout ce qui lui permet de renforcer sa supériorité et d’affaiblir ses concurrents, ceux qui veulent mettre fin aux conflits doivent s’organiser pour mettre en place une organisation transparente invitant chacun à collaborer à un projet collectif.

L’aboutissement de l’organisation actuelle de la société est de concentrer les richesses dans les mains d’une minorité au détriment d’une grande majorité qui se trouve démunie.

Nous devons donc changer le mode de gestion de nos sociétés en mettant en place une organisation totalement transparente, plus de secrets, donc en partageant entre toutes les populations l’ensemble des avancées scientifiques, technologiques afin que chacun puisse en bénéficier grâce au développement de structures collaboratrices.

En permettant aux peuples d’être collectivement propriétaires des outils de production, on met fin à la séparation de la population en deux catégories, les possédants et ceux qui n’ont que leur travail pour espérer des revenus.

En mettant en place la démocratie participative, on supprime la possibilité à une minorité de dirigeants de prendre des décisions conduisant à utiliser des armes pour parvenir à imposer leur point de vue. Si dans aucun pays une minorité peut engager contre leur gré les populations à se battre, nous parviendrons enfin à vivre dans un mode pacifié.

Si vous êtes convaincus qu’un autre monde est possible, et qu’il suffit pour y parvenir que les peuples imposent une organisation pacifique, participative, partagez avec l’ensemble de vos amis, de vos connaissances, de tous vos contacts, ce projet par tous les moyens dont vous pouvez disposer.

Nous voyons partout de par le monde les peuples se révolter mais ils ne parviennent pas à s’organiser pour sortir du système dans lequel ils vivent, faute de savoir quel modèle ils pourraient mettre en place. En leur faisant prendre conscience qu’il existe un autre système pouvant être mis en place dans tous les pays du monde, l’espoir leur donnera sans doute l’énergie et le courage de se révolter pacifiquement si possible ou violemment si nécessaire pour aboutir à la mise en place de cette organisation alternative.

 

 

 

 

 

1.      Introduction. 1

2.      Deux modèles de sociétés possibles. 2

3.      Modèle de société transparente. 2

3.1.       Répartition de la production. 3

4.      Gains liés à la nouvelle organisation économique et démocratique des populations. 3

4.1.       Travaillez moins pour gagner autant ou plus. 4

5.      Phase intermédiaire. 4

6.      Conclusion. 4

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